Jacques Guitton peintre, sculpteur, maître-verrier et mosaïste. Agrée auprès des Monuments Historiques Français. Francais  |  English

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La beauté est une réaction immédiate. Mais cette réaction est fugitive, fugace. Ce qui est plus important est ce qui reste après quelques instants, quelques heures, quelques années. C'est ce souvenir que cette beauté a accompli sur nous, nous a transformé, alors même que cette beauté a peut-être disparu. Ce qui veut dire que l'oeuvre produite , n'a d'importance que comme un tremplin, un catalyseur, duquel surgira un certain nombre d'émotions. On ne se souvient pas plus d'une symphonie, d'un paysage, d'un tableau, d'une architecture, que d'une douleur, ceci dans son entière globalité. Ce qui reste, c'est la sensation mémorisée des frissons qui en ont découlé, cet acquis depuis intégré en nous, logé dans notre subconscient qui détermine le conscient à rechercher, à toujours développer en nous la liberté de l'inconscient individuel. Cet état d'osmose entre le réel et le virtuel est le dialogue qui peut, qui doit s'établir entre la chose créée par l'artiste et l'incréé sous-tendu qui est en nous. Je suis persuadé que cette résultante est directement proportionnelle à l'étendue, à la profondeur de l'oeuvre: non pas tant à la virtuosité de l'élaboration - quoique quelques fois, elle peut y participer- mais à son mystère. La difficulté technique de l'oeuvre, par opposition au message spirituel ou intellectuel, n'a de vertu que comme support indispensable et approprié au message lui-même. La gratuité de l'un interfèrerait sur l'autre, comme une entrave à l'expressivité du dire.

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Chercher la fulgurance me transcende : elle me transforme d'état biologique en "ectoplasme" spirituel. Voilà l'extase; voilà qui me fait sentir l'âme différente du corps. C'est un son inaudible; c'est une image sans couleur et sans volume ; c'est la voix sans parole; c'est l'oeil du coeur : le plus beau regard!

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Le travail de la masse en tant que matière: ceci afin de lui faire exprimer l'intensité potentielle de l'énergie qu'elle est prête à expurger.

Dans l'esprit, mon travail procède de l'analogie entre l'apparition de l'étincelle électrique de l'eudiomètre, d'avec la naissance d'une émotion subjective, latente et irraisonnée du conflit entre la matière et l'idée.

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